Vous voyez le personnage de Blair Waldorf dans GG ? Alors vous avez déjà une vague idée de ce qu’est une reine du drame ! Besoin compulsif d’attirer l’attention et d’en faire des caisses : la drama queen est une personne toxique dont il faut s’éloigner autant que possible. Comment reconnaître les dramaqueens et pourquoi ne pas trop fricoter avec ? Que risque-t-on à fréquenter une queen du drama ?
C’est quoi, au juste, une drama queen ?
La drama queen se reconnaît à ses réactions disproportionnées en toutes circonstances. Là où le commun des mortels sait garder une juste proportion sur l’échelle des drames, elle réagit toujours puissance 8000. En partie pour attirer l’attention, mais aussi parce qu’elle est persuadée que tout ce qui lui arrive est plus grave que ce qui vous arrive à vous. Le tragique est son fonds de commerce, sa raison de vivre. Une vraie diva pour qui en faire des caisses est un art de vivre. Avec ce type de personnes, c’est la grande scène de l’acte II à chaque instant. Autant dire que cet excès frôlant la névrose est une plaie à vivre pour l’entourage !
Le phénomène se répand tellement que des psychologues ont établi en 2016 une « Échelle du besoin de drame » ! Ce barème réunit les trois composantes principales de la personnalité d’une drama queen : le franc-parler, l’égocentrisme (qui frôle la paranoïa) et la manipulation.
Les dramaqueens et leur nombril : une histoire d’amour
La reine du drame est donc auto centrée. Comprenez par là qu’au-delà de son nombril, elle voit flou. Elle a un besoin viscéral d’être au centre de l’attention. Elle ne vit que pour ça. N’espérez pas lui raconter vos vacances, et encore moins vos problèmes : si ça n’a pas de rapport avec sa petite personne, ça n’est pas digne d’intérêt pour la queen du drama. À moins bien sûr qu’en vous aidant ou vous écoutant, elle puisse en tirer un bénéfice personnel : passer pour une sainte ou une amie extraordinaire par exemple. Comme toute personne toxique, elle ne voit que son intérêt personnel, en toutes circonstances.
La queen du drama : des mots sans filtre
Le franc-parler de la drama queen est impulsif et sans filtre. Elle trouve que vous avez grossi ? Elle vous le dit. Que votre mec est un gros nul ? Idem. Que vos gosses sont bruyants ? Que vous avez foiré votre présentation professionnelle ? Qu’elle mangerait bien un donut, alors même que vous êtes en train de lui parler de vos problèmes de diabète. Sous couvert de franchise, les mots sortent tels quels : ne comptez pas sur elle pour arrondir les angles, prendre des gants ou même vous réconforter. La queen du drama se voit comme une reine magistrale, un chef d’orchestre qui met en scène son quotidien et son entourage. Attirer l’attention et en faire des caisses sont ses seules préoccupations.
Les dramaqueens : de la jalousie à volonté
Et tout naturellement, les dramaqueens sont jalouses. Autant des choses cool qui arrivent aux gens autour d’elle que de ce qu’elle considère comme des infidélités. Comme toute personne toxique digne de ce nom, la drama queen vous veut à sa botte, où elle veut, quand elle veut, comme elle veut. Ses sujets doivent donc se tenir à sa disposition, sans lui faire l’outrage d’aller batifoler ailleurs. Elle vous siffle pour une réunion de crise (son crush est allé voir ailleurs, lassé d’attendre son bon vouloir) ? Si vous ne voulez pas vous attirer ses foudres, il faudra répondre présent sans attendre. Laisser de côté votre propre vie pour satisfaire l’ego de Madame.
La queen du drama est manipulatrice
Manipulatrice, la drama queen ? Si peu… Conséquence directe de son besoin d’en faire des caisses et d’attirer l’attention, la reine du drame manipule sans vergogne les gens qui l’entourent. Sa seule et unique préoccupation ? Son intérêt. Les gens qui l’entourent ne sont que des moyens pour parvenir aux objectifs fixés.
Les dramaqueens, des victimes perpétuelles
En faire des caisses est tellement naturel chez la drama queen qu’elle ne sait pas faire autrement. Ça fait partie de son ADN. Le moindre pépin qui lui arrive vire au drame ! Là où n’importe qui sait relativiser et se dire que « OK, c’est une tuile, mais ça n’est pas grave », elle dramatise tout façon XXL. Un ongle cassé, un bouton le jour d’un date, un collant filé, un bus en retard : au vu de l’importance qu’elle se donne, tout est dramatisé à l’extrême pour attirer l’attention et susciter la compassion. Nous autres, simples mortels, ne pouvons pas comprendre, mais elle, du haut de son piédestal de queen du drama a pleinement conscience des coups bas que lui inflige l’univers. Les Dieux doivent être jaloux d’elle, il n’y a pas d’autre explication !