Un retard de règles, des seins douloureux, des nausées, un pipi… et bam ! Un test de grossesse positif ! Que ce soit une bonne nouvelle ou un cataclysme, ce résultat peut donner le tournis. Que se passe-t-il ensuite ? Et d’abord, ce test est-il fiable ? Ce résultat du test de grossesse ouvre la porte à de nombreuses questions, auxquelles nous allons tenter de répondre. Hormone hcg, interruption volontaire de grossesse, suivi médical et carte Vitale : c’est parti !
Que signifie un test de grossesse positif ?
Le test de grossesse le plus souvent utilisé en première intention est urinaire. La petite bande de papier détecte l’hormone de grossesse hCG (hormone Gonadotrophine chorionique humaine), que le corps fabrique quand on est enceinte, et qui rend le test de grossesse positif.
Selon les modèles, le résultat du test de grossesse ne sera pas annoncé de la même façon :
- Le plus classique, affiche deux barres si le test de grossesse est positif, un seul dans le cas contraire (exactement comme les tests PCR qui jalonnent notre quotidien depuis bientôt trois ans)
- Le résultat peut également être annoncé par un signe « + » ou à l’inverse un « - »
- Le plus éloquent indique en toutes lettres le résultat du taux d’hormone hCG : « Enceinte » ou « Pas Enceinte », avec parfois même le stade de la grossesse en semaines. Aucun problème d’interprétation avec ce type de test de grossesse positif !
Quelle fiabilité pour le test de grossesse ?
La fiabilité du test de grossesse est la question qui revient le plus souvent, et pour cause ! C’est tout un avenir qui dépend de ce résultat ! Pour certaines, l’issue sera une interruption de grossesse, pour d’autres une bonne nouvelle tant espérée… Dans tous les cas, on veut savoir, et pouvoir se fier à ce que nous annoncera la petite bande.
Bonne nouvelle : le test de grossesse urinaire est fiable à 99 % s’il est réalisé au moins le jour prévu pour l’arrivée des règles. Comprenez que ce pourcentage diminue si le test est réalisé trop tôt.
Dans le cas d’un test basique qui affiche deux barres en cas de résultat positif, la moindre ombre de ligne est à prendre en compte. Qu’elle soit nette ou pâle, vous êtes enceinte.
On entend souvent parler de faux test de grossesse positif, et c’est une éventualité qui peut faire peur. Sachez que cela n’arrive quasiment jamais. À moins qu’une grossesse récente ou qu’un traitement médical influence le taux d’hormone hCG, bien sûr. Quant aux faux négatifs, ils ne se produisent qu’en cas de détection très précoce, dans la mesure où le corps n’a pas encore produit suffisamment d’hormone de grossesse pour qu’elle soit remarquée.
En cas de doute, il faut réaliser un test de grossesse par prise de sang. Le résultat est fiable à 100 % et c’est cet examen médical qui lance officiellement la suite des démarches, quelles qu’elles soient.
Enceinte, que faire après le test ?
Même quand la grossesse est une bonne nouvelle, on peut se sentir submergée voir effrayée quand on tient le test de grossesse positif entre ses mains. À tel point qu’on en oublierait qu’on vient de faire pipi dessus, d’ailleurs ! La solution ? Prendre les étapes une par une, des démarches médicales aux administratives, et ne jamais sous-estimer les effets de l’hormone hCG sur notre moral et nos émotions !
Test de grossesse, prise de sang et autres démarches médicales
Après le test de grossesse et la prise de sang, il faut organiser le suivi de la grossesse sur le plan médical. Gynécologue ou sage-femme, à l’hôpital ou en libéral, c’est à vous de décider. La priorité est de vous sentir à l’aise avec la personne qui va vous accompagner intimement pendant neuf mois et dès le test de grossesse positif.
Au cours du premier trimestre, vous réaliserez des examens sanguins, notamment pour connaître votre immunité par rapport à la toxoplasmose, et une première échographie.
Enceinte, que faire au niveau administratif ?
Au terme des premiers examens médicaux, vous déclarer votre grossesse aux différents organismes comme la caisse primaire d’assurance maladie et la caisse d’allocations familiales, et mettre à jour votre Carte Vitale. À compter du sixième mois de grossesse, tous vos soins, en lien ou non avec la grossesse, seront pris en charge à 100 %. Pensez également — et surtout si vous vivez en ville — à envisager le type de préparation à la naissance que vous souhaitez suivre (classique, haptonomie, Bonapace, etc.). Idem pour la maternité, notamment pour les cliniques prisées où il faudrait presque réserver une place avant même d’avoir un test de grossesse positif !
L’interruption volontaire de grossesse : le choix de chacune
Parfois, la grossesse ne tombe pas bien. Pour des tas de raisons, dont personne d’autre que vous ne peut juger. Se pose alors la question de l’interruption volontaire de grossesse, réalisable en France jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée, c’est-à-dire 12 semaines depuis les dernières règles.
Il est indispensable de réaliser une échographie de datation au préalable. Cette décision pouvant être difficile à prendre ou à assumer, il ne faut pas hésiter à se faire aider par un centre de planification ou d’éducation familiale, par vos proches ou un professionnel de santé de confiance.