Quelle assurance auto pour la conduite accompagnée de son enfant ?

La conduite accompagnée est une pratique courante qui offre de nombreux avantages au jeune conducteur sans permis (prise de confiance, réduction des coûts, apprentissage rapide, etc.). Outre ses nombreux avantages, la conduite accompagnée a aussi un impact sur l’assurance auto. Quelle assurance auto pour la conduite accompagnée de son enfant ?

La conduite accompagnée se présentant sous différentes formules, nous partageons avec vous quelques conseils qui vous aideront à choisir la meilleure assurance auto pour la conduite accompagnée de votre enfant.

Comment la conduite accompagnée de mon enfant impacte mon assurance auto ?

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Il est impossible de pratiquer un apprentissage en conduite accompagnée sans toutefois avoir prévenu son assurance au préalable. En effet, la conduite accompagnée requiert une extension de garantie, cette dernière ne peut être obtenue qu’avec l’aval de votre assureur. Lorsque vous faites une demande d’ajustement de votre contrat d’assurance auto pour la conduite accompagnée de votre enfant, votre compagnie d’assurance a alors le choix entre deux options :

  • Accepter la demande
  • Refuser la demande

Votre assureur accepte votre demande d’extension de garantie

Dans ce cas, votre contrat d’assurance auto sera modifié par voie d’avenant et la nouvelle disposition sera incluse. À partir de ce moment, le jeune conducteur va bénéficier de toutes les garanties prévues dans le contrat d’assurance auto. Cependant, certains documents peuvent être exigés en amont :

  • L’attestation de fin de formation initiale
  • Le contrat établi avec l’auto-école pour l’obtention du permis B
  • Les actes de présence de l’élève conducteur aux rendez-vous pédagogiques

Lorsque l’assureur valide l’extension de garantie de l’assurance auto, aucune hausse des cotisations n’est généralement demandée à l’assuré.

Votre assureur refuse votre demande d’extension de garantie

En effet, votre assurance peut se montrer réticente à s’engager face aux nombreux risques concernant une conduite accompagnée. Très souvent, un tel refus est motivé par :

  • Les précédents délits du ou des accompagnateurs
  • Le risque trop élevé que représente le jeune conducteur
  • La puissance du véhicule assurée jugée trop élevée pour l’apprenti conducteur

Si aucune raison valable ne justifie le refus de votre compagnie d’assurance, vous pouvez contacter la justice ou solliciter l’arbitrage du médiateur de l’assurance.

Quelles sont les différentes formules de conduite accompagnée et qui peut être accompagnateur

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Il existe 3 formules de conduite accompagnée dont les conditions diffèrent selon l’âge et la situation de l’apprenti conducteur. Avant de prétendre à une conduite accompagnée, il est indispensable, pour l’apprenti conducteur, d’avoir obtenu son attestation de fin de conduite. Ladite attestation témoigne du fait que l’élève conducteur a fait avec succès 20 h de conduite dans son auto-école.

Les trois formules de conduite accompagnée sont les suivantes :

  • L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC)
  • La conduite supervisée
  • La conduite encadrée

L’apprentissage anticipé de la conduite (AAC)

 L’AAC permet au conducteur apprenti de pouvoir rouler sous le contrôle de l’un ou de plusieurs accompagnateurs et est accessible dès l’âge de 15 ans. La période d’apprentissage dure au moins un an et couvre au moins 3 000 km. Durant cette période, le jeune conducteur doit également respecter les trois rendez-vous pédagogiques obligatoires.

Le candidat à l’apprentissage devra passer les épreuves du permis de conduire dès l’âge de 17 ans et demi afin de pouvoir rouler seul à partir de ses 18 ans. Il est important de souligner que le taux de réussite des candidats au permis de conduire ayant opté pour l’AAC était de 74% en 2017 contre 57% toutes formules de conduite accompagnée confondues.

La conduite supervisée

La conduite supervisée est tout simplement la suite logique de l’apprentissage anticipé à la conduite. Seulement, celle-ci ne concerne que les jeunes de plus de 18 ans. À la différence de l’AAC qui exige 3000 km de route en accompagnée, le jeune conducteur en conduite supervisée devra juste rouler plus de 1000 km.

L’apprenti conducteur peut aussi opter pour cette formule après avoir à son premier examen pratique du permis de conduire. Il faudra cependant que le moniteur donne son aval afin de prolonger le système de conduite supervisée.

La conduite encadrée

Contrairement aux deux précédentes formules de conduite accompagnée citées plus haut, la conduite encadrée concerne exclusivement les jeunes de 16 à 18 ans qui préparent un diplôme d’éducation nationale menant aux métiers de la route.

Après avoir obtenu l’accord du chef d’établissement, l’apprenti chauffeur peut conduire avec l’accompagnateur de son choix et obtenir son permis avant ses 18 ans dans le cadre de sa formation.

Quelles conditions pour être reconnus accompagnateurs par l’assurance auto ?

Pour pouvoir superviser la conduite d’un apprenti conducteur, l’accompagnateur doit au préalable remplir certaines conditions :

  • Il faut en premier lieu être titulaire d’un permis de catégorie B sans interruption depuis 5 ans
  • N’avoir commis aucun délit ou infraction tels qu’un homicide, une conduite en état d’ivresse, un délit de fuite, etc.
  • Tout accompagnateur doit être au préalable signalé à l’assureur afin qu’il soit pris en compte dans le contrat d’assurance.

En outre, la conduite en dehors du territoire français est interdite pour tout apprenti conducteur.

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